mardi 22 mars 2011

Tuto : slowmotion sousTwixtor & After Effect, par Jordi.

Pour ceux qui ne connaissent pas Twixtor, il s'agit d'un logiciel de la société Re:Vision Effects disponible sous forme de plugin pour la plupart des solutions de montage.
Bon, autant vous laminer tout de suite, il s'agit d'une solution professionnelle, à un prix... professionnel.
Comptez $330 pour  la version de base (oui, ça calme).


Mais que fait-il donc à ce prix là, ce fameux Twixtor ? Il va vous aider à faire des images très, très ralenties, sans avoir recours à des caméras à miroir rotatif !


Rappelez-vous l'article intitulé "'L'Art du ralenti" où nous vous parlions de la notion d'images intermédiaires. Et bien voilà ce que fait Twixtor : il crée des images intermédiaires grâce à des algorithmes d'interpolation, un peu comme un logiciel de warping, donc.


Jordi vous livre ici sa recette pour l'utiliser en plugin After Effect (AE):

Créez une nouvelle composition à la dimension de votre vidéo, et du nombre d'images secondes de votre vidéo (si votre GoPro est configurée en PAL 720p, c'est 50, mais en choisissant le format NTSC qui fait 59.94 images secondes, vous gagnerez 9 précieuses images par seconde).

Faites glisser votre vidéo dans le projet.

Puis faites la glisser de nouveau mais ce coup-ci sur la timeline.

Ne gardez sur la timeline que la partie qui vous intéresse (la séquence à ralentir)
Cliquez sur l'icone mise en valeur ci-dessous, de manière à activer l'interpolation d'images

Puis activez dans le menu calque, puis interpolation, le déplacement de pixels.

Par la suite, via le menu "effet", lancez maintenant Twixtor.

Cela vous ouvre l'effet dans la fenêtre de votre projet ; sur la ligne "Input: Frame Rate",
inscrivez la fréquence d'image initiale de votre séquence (59.94 pour du NTSC, 50 pour du PAL, etc.)

Choissisez maintenant, en faisant défiler la timeline, l'endroit où vous souhaitez avoir votre effet de ralenti (Flèche n°1), puis (Flèche n°2) activez le "speed" à vitesse 100 (vitesse par défaut).
Cela a pour effet de faire apparaître un repère sur la timeline (Flèche n°3)

Puis dans la fenêtre "prévisualisation", avancez d'une image.

Entrez maintenant une valeur de "speed" de "3", qui correspond à un ralenti de 3% de la vitesse normale.
En agrandissant votre timeline, vous vous apercevrez qu'il y a dorénavant 2 repères, très proches.

Activez ensuite dans calque, puis instant, le remappage temporel.

Agrandissez la longueur de votre clip sur la timeline en faisant glisser son extrémité.

Puis choisissez l'endroit où vous souhaitez que votre ralenti stoppe, et revienne à une vitesse normale (flèche n°1)
Insérez alors une clé en cliquant sur l'icone pointée par la flèche n°2
La clé apparait sur la timeline (flèche n°3).

Avancez de nouveau d'une image...

... et remettez la valeur de "speed" à "100". un nouveau repère apparait, très proche du point-clé activé précédemment (n'hésitez pas à zoomer).

Et voilà ! Vous pouvez raccourcir la fin de votre clip sur la timeline si celui ci est trop long, puis l'exporter au format qui vous convient le mieux.

Voici enfin le résultat, filmé pour moitié à la Go pro HD, et pour l'autre moitié avec un appareil photo Canon 550D :


D'autres vidéos exploitant Twixtor :
Vidéo de Samy :


Vidéo partagée par Steeven sur la page facebook de GoPro.Hacks :

L'art du ralenti (Slow Motion)

Beaucoup de personnes ont acheté une GoPro en entendant parler du fameux mode "60fps" qui permettait d'obtenir de beaux ralentis fluides.

Oui mais voilà, dans les faits, êtes-vous sûrs d'exploiter à fond cette possibilité de la caméra ?

... Pas si sûr quand on voit ce que l'on voit parfois.

Commençons par le début : à quoi correspondent ces valeurs fps ?
FPS est un acronyme pour "Frame Per Second", soit pour parler simplement, un nombre d'images par seconde.
La Gopro propose 4 fréquences d'enregistrement d'images.
Deux sont destinées au format nord-Américain NTSC, ce sont les modes 30 et 60 fps (plus exactement 29.97 et 59.94), tandis que les deux autres correspondent au format PAL -utilisé en Europe (modes 25 et 50 fps)-.

Ainsi dans le mode PAL vous pourrez choisir d'enregistrer à une fréquence standard de 25 "images" par seconde (modes R2,R4, R5), ou bien à une cadence plus élevée de 50 images par secondes, dans le but avoué de produire des ralentis plus fluides (mode R3).

Pourquoi faut-il enregistrer "plus vite" pour faire de beaux ralentis ?

OK, on rentre maintenant dans le vif du sujet.

Commençons par un exemple où, pour simplifier, on imagine enregistrer une séquence vidéo à 10 images par secondes (c'est un exemple fictif, 10 a été choisi pour simplifier les choses).

En lisant cette séquence à la même fréquence qu'à l'enregistrement, pas de problème : on obtient un déroulement en unité de temps réelle (1 seconde enregistrée correspond bien à 1 seconde lue).

Si maintenant vous réglez votre lecteur pour qu'il lise au ralenti, ce dernier va simplement changer la fréquence d'images diffusées.
Pour une lecture à la moitié de la vitesse réelle, seront donc diffusées moitié moins d'images par seconde, soit dans notre exemple 5 images, chaque seconde.
Cela a évidemment un impact sur la qualité du film, celui ci paraissant d'autant plus saccadé que vous aurez baissé la fréquence d'images, jusqu'à obtenir un phénomène "d'image par image".


Que se passe-t'il au montage lorsque l'on souhaite ralentir cette séquence ?
C'est ce que tente de montrer l'illustration ci-dessous.
Dans un ralenti à 50% de la vitesse normale, pour conserver la même fréquence de lecture (à la différence du ralenti de votre lecteur, qui lui change la fréquence d'image), le logiciel va insérer des images supplémentaires entre chaque image enregistrée.
Pour limiter l'effet de saccade, le logiciel effectue en général un fondu entre les images afin de combler les images manquantes, ici représentées par des points d'interrogation.

Certains logiciels plus avancés et plus spécialisés arrivent même à interpoler les images afin de créer les images intermédiaires (imaginez une aiguille sur un cadran, à la position de midi sur la première image et sur le "2" à la deuxième ; un tel logiciel sera capable de créer l'image intermédiaire de l'aiguille sur le "1").
Ce sera l'objet d'un autre article.

Vous l'aurez compris dans l'exemple ci-dessus, pour faire un beau ralenti, l'idéal est de disposer de ces fameuses images intermédiaires (marquées par un point d'interrogation).
C'est là qu'interviennent les modes 50fps (pour la norme PAL) et 60 fps (pour la norme NTSC)


Prenons un nouvel exemple.Vous avez filmé cette fois-ci en 20fps, et vous disposez donc de deux fois plus d'images par seconde que dans le premier exemple.
Si vous lisez la séquence en 20fps, vous obtenez une lecture normale.
Passons maintenant la séquence à la fréquence standard de notre premier exemple, soit 10 fps.
Vous constatez que la vidéo sera lue de manière ralentie, mais comporte cette fois-ci toutes les images intermédiaires, sans trucage logiciel.

Vous pouvez faire vous-même l'essai :
Prenez une séquence tournée en mode R3 sur la GoPro (50fps ou 59.94fps selon que vous êtes en PAL ou NTSC).
Ouvrez-là dans Avidemux
Profitez-en pour noter la durée totale de votre séquence.

Si vous ne vous rappelez plus de vos réglages de prise de vue, vous pouvez faire Fichier/information
Ici on s'aperçoit que la séquence a été tournée en mode R3 NTSC, soit 720p à 59.94fps.
Allons maintenant dans le menu Video/Images par seconde
Décochez "utiliser une valeur personnalisée" et choisissez dans le menu déroulant la valeur standard correspondante : NTSC 30 fps dans notre cas, soit 29.97fps (PAL 25 fps si vous avez filmé en mode R3 PAL).
Vous constaterez que la durée de la séquence a doublé.  A la lecture votre séquence sera donc désormais ralentie de moitié.
Vous pouvez ensuite choisir de ne sélectionner que la partie que vous souhaitez ralentir (cf l'article en lien) ou bien enregistrer toute la séquence en ralenti pour l'importer dans une piste "spécial ralenti" de votre logiciel de montage.
Pour enregistrer sans perte, mettre toutes les valeurs (1) et (2) sur "copy", le format (3) sur MP4 et cliquez sur "enregistrer" (4).
Vous voilà maintenant avec une vidéo ralentie à la moitié de sa vitesse initiale !

La changement de fréquence d'image est-il obligatoire pour exploiter les ralentis des modes en 50 et 60 fps ?

Cela dépend.
De quoi ? Et bien de votre logiciel, surtout s'il n'est pas tout récent.

Comme nous l'avons signalé au début de l'article, certains, bien qu'ayant enregistré en 50 ou 60fps en vue de faire des ralentis, n'en tirent sans le savoir aucunement parti au montage.

Voici pourquoi.
Lorsque vous déterminez la fréquence d'image de votre montage sur votre logiciel, vous choisissez logiquement des fréquences standard (24,25 ou 29.97fps), prenons par exemple 25fps.

Le problème, c'est qu'en important directement votre séquence (par exemple de 50fps) dans votre projet (à 25fps), certains logiciels vont effectuer une conversion vers la fréquence déterminée pour ce dernier.
Ainsi votre séquence va passer de 50fps à 25 fps mais en gardant une durée identique afin que la lecture se fasse à 100%.
Pour ce faire, ces logiciels vont simplement supprimer une image sur deux. Vous vous retrouvez donc avec une piste vidéo contenant exactement les mêmes informations qu'une séquence qui aurait été tournée en 25 fps.
Le gain est alors nul.

Avec ce genre de logiciels, lorsque vous souhaiterez intégrer un ralenti il conviendra alors d'importer vos séquences converties comme indiqué ci-dessus avec Avidemux pour conserver une fluidité optimale.

Pour autant, d'autres logiciels gèrent la fréquence d'image de manière plus intelligente.

En conclusion : renseignez-vous bien sur la manière dont votre logiciel gère des fréquences d'images différentes :

  • Avec certains, il ne sera nul besoin de se soucier de cela. Un fichier de 50fps dans un projet paramétré à 25fps sera lu en vitesse normale dans la ligne de temps, mais en cas de ralenti, ce seront bien toutes les images du fichier à 50fps qui seront utilisées. Le logiciel effectue alors pour vous toutes les tâches "en sous-marin". Le top !
  • Avec d'autres logiciels, il vous faudra créer un projet à 50fps et y importer votre fichier à 50 fps, puis importer ce même projet dans un autre projet à 25fps, ce qui est un peu plus fastidieux, mais bon.
     
  • Enfin, il est possible que votre logiciel ne gère pas du tout cela, auquel cas il vous faudra procéder à une conversion manuelle de votre fichier 50 fps vers 25 fps (explications ci-dessus)




    .

lundi 21 mars 2011

Protéger sa GoPro : tour d'horizon des boîtes de rangement, par Gaëtan.

MAJ du 23/03/2011 en fin d'article : réalisation personnelle d'Alfonso et astuce de Julien

Note préliminaire : merci à Gaëtan, l'auteur de l'article qui suit, pour son travail !

  
« Waterproof », « shockproof », « dustproof »... la Gopro est réellement conçue pour résister aux pires traitements qu'on puisse lui infliger sur terre, sur mer et dans les airs, et pourtant, comme beaucoup d'utilisateurs, c'est lors du transport que ma caméra souffre le plus.

Au fond d'un sac, dans une caisse remplie de néoprène, d'eau salée et de sable, dans une caisse à outils, dans la poche, couverte de boue...
Les environnements hostiles sont nombreux et le problème de la fragilité relative de la lentille face aux rayures et aux saletés a déjà été évoqué à plusieurs reprises comme dans
dans cet article.
Aujourd'hui on va parler du transport de la caméra ET de ses accessoires (qui font toute la versatilité de la GoPro face aux situations les plus extrême).

La boite en carton des accessoires n'ayant pas tardé à rendre l'âme après quelques « bourrages » intempestifs, et plutôt que de toujours tout fourrer dans un sac plastique en se demandant si deux ou trois morceaux ne vont pas se perdre pendant le trajet, j'ai décidé de me trouver un meilleur contenant, rigide si possible.
Si l'on regarde l'offre disponible en France, on ne trouve pas grand chose hormis des sacs pour appareils photos (voir fin de l'article) ou encore des housses ou des boitiers de protection généralistes, de dimensions réduites, où la Gopro se range « en vrac » avec les accessoires.
Citons par exemple la XS case de chez Xsories

La Xs Case, très pratique pour ranger les clés de voiture, la petite électronique, mais inadaptée au transport des accessoires GoPro.
ou encore l'Otterbox waterproof
Otterbox; une boîte étanche mais pas compartimentée.

Si l'on veut une vraie caisse de protection avec des mousses ajustées pour la Gopro et ses accessoires, il faut soit se procurer une valisette et tailler des protections dans du polystyrène ou de la mousse haute densité, soit lorgner à l'étranger pour s'apercevoir que certains fabricants ont déjà pensé à tout.

On trouve entre-autres des vendeurs qui ont fait réaliser des versions customisées, taillées spécifiquement pour la Gopro chez SKB, fabricant réputé de caissons de protections (surtout connu pour ses boitiers d'instruments).
Jusqu'à présent j'ai trouvé ce type de produit chez 2 vendeurs : meltontackle.com et uniquesquared.com ; pour un prix respectivement de 129,99$ et 59$.
Rien de très prohibitif à première vue (du moins pour le 2ème) pour du haut de gamme, sauf que les frais de livraison proposés via USPS (la poste US) s'élèvent à 57$ et 35$ !

Custom Case de uniquesquared.com

Custom Case de meltontackle.com

Un autre fabricant, Caseman.com, propose une boite de protection pour la Gopro à un prix intéressant : 37,50$.
Les frais de port sont toutefois... dissuasifs : 110$ par Fedex qui percevra pour l'état les divers droits et taxes, et ne manquera pas de vous facturer en sus cette prestation.

GoPro Case de chez caseman.com


Mais alors à quoi bon vous avoir présenté des produits qu'on ne peut raisonnablement pas obtenir depuis le vieux continent me direz-vous ?
Et bien d'une part, pour les plus chanceux qui vont ou qui connaissent quelqu'un aux USA, l'expédition peut se faire à moindre frais.
D'autre part je suis tombé un peu par hasard sur un fabriquant peu connu de notre moteur de recherche préféré lorsqu'on y tape « Gopro case ».
Après quelques mails pour savoir s'ils pouvaient expédier vers la France à un tarif raisonnable, j'ai donc testé pour vous la « Podium Case » :



La description mentionne un emplacement pour la caméra, un pour la ventouse, six pour les éventuelles batteries et cartes mémoires supplémentaires (que l'on a pas forcément, heureusement on peut y loger bien d'autres choses...), ainsi qu'un emplacement central pour y mettre en vrac tout le reste. A noter qu'il existe aussi une version pour les Gopro « standards ».
Le prix : 39,99$ auquel il faudra ajouter 17$ de port USPS. Il faudra donc vous délester de 57$ au total, soit plus ou moins 40€ selon le cours du dollar.
Même si la boite n'est pas étanche comme ses concurrentes cela reste tout de même correct et les frais de ports ont le mérite de ne pas s'apparenter à une vaste blague...


Bien pensé : un petit encart blanc en forme de boîte pour laisser son nom au marqueur.

Zoom sur le système de fermeture un peu particulier. Pas habituel, mais au moins il vous évitera une ouverture inopinée.

La mousse est plutôt dense et reprend bien sa forme initiale même après un gros écrasement.

Ça rentre parfaitement ! On peut voir par ailleurs que les rebords des deux pièces en plastique sont assez simples, il ne faudra pas trop compter dessus niveau étanchéité si la boite venait à tomber à l'eau.

Même avec l'astuce Goprohacks, ça ferme parfaitement, la mousse se déforme lors de la fermeture. Aucun souci donc en vue de stocker la caméra avec son BacPac et sa porte arrière (plus encombrants).

Le logement pour la ventouse est parfaitement adapté... enfin pour ceux qui ont la ventouse !


Voilà tout ce que je rentre dans le compartiment central (il faut réfléchir un peu avant de tout jeter en vrac au milieu, mais pas besoin non plus de se prendre la tête, le niveau Lego suffit) :
  • 1 Roll Bar Mount
  • 2 Flat Adhesive Mount
  • 2 Curved Adhesive Mount
  • 1 Head Strap Mount
  • 1 Vented Helmet Strap Mount
  • 1 Tripod mount
  • 2 Fixations rapides
  • 1 Plug anti-vibration
  • 1 kit de changement de lentille
  • 4 pièces pour placer la Gopro dans tous les plans de l'espace (2 grandes et 2 petites) avec 4 petites vis et 2 grandes vis
  • 1 porte arrière (celle qui n'est pas montée sur la Gopro)

Pas mal, non ?
Les emplacements de carte mémoire et de batterie pourront servir à loger également les BacPacs, les dimensions en largeur et hauteur devraient suffir...


Bilan :
+ : prix, mousse de bonne facture, emplacements biens ajustés, volume de l'emplacement central, système de fermeture fiable, excellente communication avec le vendeur, livré moins d'une semaine après la commande aux US
- : pas étanche, pertinence d'autant d'emplacements pour batteries et cartes SD ?
Dimensions : environ 30x25 cm.



_______________________________________________________
ΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔΔ




En complément des solutions étudiées par Gaëtan (qui recherchait un rangement rigide), nous vous présentons ci-dessous une autre alternative que l'on utilise chez GoPro.Hacks.

Elle n'offre certes pas le niveau de protection d'une mallette rigide mais présente une certaine polyvalence et est bien pratique lorsqu'il faut marcher longtemps pour rejoindre le spot de tournage de vos exploits.

Il s'agit d'un simple petit sac à dos prévu pour le matériel photo.
Le modèle présenté est un petit fourre-tout photo de marque Hama (un spécialiste de l'accessoire photo pour budget généralement modeste), d'environ 35x30cm. Il faut compter en général de 30 à 40€ pour ce style de bagage.
La coupe n'est pas très design, mais le sac est surtout peu ergonomique à porter (en comparaison du confort des vrais sacs de randonnée) ; compte-tenu du faible poids de l'équipement, ce n'est pour autant pas très gênant.

La poche principale s'adapte à tous les agencements possibles grâce à un intérieur en tissu doux sur lequel on fixe des séparations, mises en place par velcros.
Dans notre configuration, on retrouve ainsi (description dans le sens trigonométrique, à partir de la GoPro à bouchon bleu) :
  • 1 Caméra GoPro et son caisson (possibilité BacPac, LCD ou batterie en sus)
  • 1 mounture chestmount de chez , 2 perches Ushot de chez XSories, 2 Deluxe Tripod de chez XSories
  • 1 Caméra GoPro et son caisson (possibilité BacPac, LCD ou batterie en sus)
  • 1 Caisson de rechange de chez (ici un caisson modifié pour la prise de vue sous-marine sans problème de focus)
  • 2 montures handlebar seatpost Mount de chez , des morceaux de mousse à bulles fermées (utilisés pour faire flotter la GoPro)
  • 1 Suction Cup de chez
  • 1 sac contenant diverses montures (adhésives de chez , rotule maison, etc...), 1 sac contenant les adaptateurs de monture de chez
  • 1 Suction Cup de chez
  • 2 housses silicone XSories
Concrètement, il reste même de la place pour compléter cet équipement qui permet déjà de faire face à pas mal de situations de prise de vue.

Sur le rabat du sac, se trouve une poche que l'on peut fermer par une fermeture-éclair.
Nous pouvons y ranger des "tour de cou" utilisés pour sécuriser la GoPro, les différents volets des caissons (ajouré, pour BacPac...), ainsi que par exemple des plugs anti-buée de chez (dans un sachet hermétique), les cartes SD (dans leur petite boîte plate), un Magic-Lens de chez XSories, etc.

Enfin, le sac présente une large poche avant que nous utilisons pour ranger toute la connectique (USB, câbles vidéos...) ainsi qu'un HD player (pour partager les moments vidéos sur la TV des copains), ou bien encore des sangles, etc.
On voit également l'incontournable petite étiquette pour mettre son nom (il y a encore des gens honnêtes qui vous rendront peut être le sac, complet ou non...).

En mode transport, les objets sont bien calés et relativement bien protégés. Bref, cela reste assez fonctionnel.

MAJ du 23/03/2011


Tutorial: Malette pour GoPro par Alfonso



1. La première étape, et la plus fondamentale, consiste à trouver dans un magasin de bricolage de type  “Leroy Merlin“ une malette appropriée pour cet usage.
Dans mon cas, j'ai choisi un modèle en aluminium, avec l'intérieur en néoprène, résistant aux chocs.
C'est un modèle bon marché ( seulement 27€ ) mais il n'est pas étanche (dans ce cas, le prix monte à 60 / 80€ ).




2. Ensuite, j'ai retiré les compartiments d'origine et ai vidé complètement la malette.




Puis j'ai mesuré l'intérieur pour découper la mousse de façon à ce qu'elle soit bien ajustée à l'intérieur et ne bouge pas.

3. Etape suivante: découpe de 3 couches de mousse de différentes épaisseurs.
Dans mon cas: a) 2cm b) 4.5cm c) 5.5cm


4. J'ai confectionné un sandwich de telle façon que la couche de 2cm est le pain de mie du bas, celle de 5,5 est le jambon-fromage, et celle de 4,5 le sommet.


5. C'est dans la couche de mousse de 5,5cm que nous ferons les découpes pour chacun de accessoires que nous voulons ranger dans la malette. Avec un feutre, j'ai tracé le contour de chaque accessoire.




6. L'étape suivante est la plus longue et délicate du bricolage, et consiste à découper les encoches avec un cutter. N'utilisez pas une lame avec des dents, car elle déchirera plus qu'elle ne coupera la mousse.





7. Une fois terminé, il ne reste plus qu'à ranger les accessoires dans la malette.

Coût total = 32€




Le truc de Julien :
Récupérer une malette de jeu de poker !